Fréderic a eu la gentillesse de nous envoyer quelques clichés d’un bivouac qu’il a effectué l’hiver dernier dans le massif du Chablais. Les images sont très belles et donnent envie d’y retourner (au cœur de l’hiver !). En plus de cette atmosphère captivante, Frédéric partage quelques impressions sur le matériel utilisé : tente tipi, poêle, pulka…
Vous êtes friands d’avis, de tests de matériel, de récits d’aventures ? Nous partageons le retour d’expérience de Frédéric ! Envoyez-nous les vôtres !
« Voici quelques photos d’une nuit en montagne dans le Chablais (vers Châtel), où nous allons randonner avec des amis tous les ans vers février durant quelques jours. Nous montons en raquette ou ski de rando pour des sorties à la journée ou durant plusieurs jours. J’ai une tente tipi Helport Finnmark (identique a la Varanger 4-6), qui est beaucoup plus conviviale que les tentes classiques tunnel ou igloo, surtout quand les nuits hivernales sont longues. 4 m de diamètre au sol et 2,55 de hauteur donnent franchement beaucoup d’espace de vie le soir, ce sont près de 14 m² au sol; on peut tenir à quatre sans problème avec nos matelas.
Je monte la tente en pulka Snowsled trail, ce qui m’évite de la porter, ainsi que le poêle de Helport qui s’y encastre parfaitement dans le sens de la longueur. Le tout glissé dans le sac rouge de la pulka. Il ne faut pas beaucoup de temps pour monter cette tente à deux, peut etre 10 mn, avec quelques ajustements, et 10 mn supplémentaires pour le poêle. Pour le haubanage, j’enroule les cordages autour de branches d’arbres trouvées sur place et les enfonce dans la neige, ce qui m’évite de prendre des sardines à neige. Il faut bien écraser la neige a l’aide des raquettes avant d’y placer la tente pour éviter qu’elle ne s’affaisse une fois dedans sous nos pas.
Une fois installés, nous allumons le feu du poêle facilement avec des brindilles emportées dans la pulka, histoire d’avoir du bois sec immédiatement. On trouve pas loin des branches mortes ensuite pour alimenter le poêle le soir ou le matin en se réveillant. Vers février il fait bien –15 degrés dehors, et en près de 10 minutes, la température dans la tente monte à 15-20 degrés. Une fois bien installés, et le poêle chaud, nous réchauffons en surface un goulasch préparé la veille et mise en Tupperware, et qui s’emporte facilement. Deux trois bougies ajoutent une ambiance chaleureuse le soir avec le poêle rougeoyant au milieu. Une fois le repas fini, nous sortons prendre quelques photos sous les étoiles, c’est magique. Le poêle bien rempli tient au moins 30 min avant de s’éteindre, et la température tombe alors rapidement, mais nous sommes déjà dans nos sacs de couchage.
La première fois j’étais parti avec un matelas Thermarest Regular de type estival : bien qu’épais de 3 cm, j’ai eu froid. Je l’ai remplacé avec un matelas Exped UL7 qui a du duvet encloisonné, avec un R>7 et là c’est parfait.
Le lendemain, j’allume le poêle et nous prenons le café au chaud. Etant sur site pour la rando, nous partons tôt le matin vers 7-8h, pour des journées bien remplies.
J’ai acheté ma tente en 2007 et ne la regrette toujours pas. Elle est le compagnon idéal en groupe de 2-3 dès lors que le portage n’est pas un problème (pulka, voiture…), et pour avoir un camp de base confortable. »
Texte et photos Frédéric S.
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