De ma vie, je n’étais jamais monté sur des skis. Je suis partie deux fois aux sports d’hiver et les deux fois j’avais choisi le snowboard, plus proche cousin de la planche de surf que je connaissais. Mais quand on m’a proposée une semaine de ski de randonnée nordique en itinérance dans le Jura Suisse, bizarrement, je me suis embarquée dans le projet.
Après avoir traversé la France de Brest à Mouthe, nous arrivons tous les trois dans un paysage couvert de neige. Ça doit bien faire 15 ans que je ne suis pas allée à la montagne l’hiver. En la retrouvant ainsi j’ai l’impression d’avoir à nouveau 10 ans, de la découvrir pour la première fois, de changer d’air, un air froid et humide qui n’invite pas au farniente mais qui hume bon l’aventure. Pour les deux grands malabars qui m’accompagnent c’est différent, une formation de pisteur alpin à ma droite et un séjour au ski chaque année à ma gauche. De toute façon maintenant avec la paire de ski sous le bras, partir en courant me paraît compliqué et peu recommandable.
On passe une nuit à l’auberge du Liadet, quelques heures de confort bienvenue avant la suite à laquelle je ne préfère pas trop penser, mais qui me tient éveillée un bon moment.
Le lendemain les choses sérieuses commencent, il faut chausser les skis.
Sur le parking le sol est globalement plat, mais se profile devant moi le doux spectre montagneux de la galère. Je n’ai absolument aucune idée de comment on avance, comment on tourne, ah oui! Et comment on freine? Bref. À ce moment précis c’est la ruine de la confiance personnelle et je sens que la suite va s’avérer aussi ridicule que fatigante. On quitte la route pour s’immiscer au fur et à mesure dans un univers moins plat, plus calme, plus sauvage. Je me demande toujours autant ce que je fais là, mais au moins je profite de la vue.
La couche de neige est abondante, les branches croulent sous la chape blanche qui a envahi le paysage. On croise une ferme, quelques traces d’alpage, des clôtures, puis la civilisation nous quitte enfin et la forêt silencieuse nous avale.
Les pentes s’accentuent et d’ordinaire c’est ce que j’aime, mais apprendre à skier en hors-piste avec 12 Kilos sur le dos n’est pas chose aisée. Je décide donc de faire abstraction de mon inexpérience et des chutes qui l’illustrent. Par moment les branches laissent échapper la neige qui les courbe, rompant le silence dans un bruissement feutré.
On sent le parfum de l’humus mêlé à celui de la sève et comme dans toute bonne histoire de forêt, nous nous perdons avec brio. Une fois le chemin retrouvé, nous finissons par croiser un vieil homme en raquettes qui nous indique une cabane où l’on pourra s’abriter pour la nuit, l’itinéraire prévu au départ étant intenable.
Suivant ses conseils avisés, nous rejoignons une cabane en bois. Discrète, tapie dans son élément, elle offre une température proche du 0.
Nous sommes tous les trois bien fatigués mais il faut s’activer. Couper du bois, faire du feu et retrouver quelques degrés avant d’envisager toute autre forme de confort. La vie est faite de priorités, mais faire le tri dans pareille situation est d’une simplicité primaire, presque animale. Une fois notre tanière arrangée, le feu qui ronfle dans le poêle nous distille ses précieux degrés un à un.
Je sors pelleter de la neige pour la faire fondre. Dehors, la nuit a dévoré le monde. Le noir est total. Le mot refuge alors prend tout son sens. À la frontale j’aperçois un mulot qui sort la tête de sa galerie de glace. Je ne connais que trop bien la témérité et l’appétit d’ogre de ces petites bestioles, je referme la porte et retourne au sec.
Après un repas chaud, nous rejoignons nos sacs de couchage avec un engouement non dissimulé. Un seul problème au tableau, le poêle fume trop… J’ouvre la fenêtre à côté de moi, opération qu’il faudra renouveler dans la nuit pour ne pas finir telle une andouille de Guéméné exilée dans le Jura suisse.
Au matin le ciel gris a laissé place à une étendue d’un bleu acide entrecoupée de nuages épars. La cabane s’efface sous la neige au milieu des sapins immenses, on dirait qu’elle hiberne. L’écrin de nature qui nous encercle, sent bon l’isolement et la liberté farouche qui le suit comme une ombre.
Il est l’heure de repartir et de redescendre vers Le Solliat. Descendre… quelle misère.
Et la misère fût. Je laisse les gars profiter de leurs glisses respectives et déchausse quand je sens la chute arriver un peu trop vite à mon goût. Rappelons pour information que je ne sais toujours pas freiner. Le plus frustrant à ce moment c’est que je réalise qu’à moins d’être vraiment doué à ski, on n’a pas le temps de profiter des indices que la nature abandonne par endroits. Un terrier de lapin fraîchement creusé au bord du chemin, les traces d’un cervidé qui s’éloignent entre les arbres, tout est effacé au profit de la rapidité. Ce qui me laisse le goût amer de la vie «moderne et civilisée» que j’aime à fuir. Quitte à être chiante et croyez-moi, je ne suis pas à ça prêt, je les laisse m’attendre en bas et je continue la descente à pieds.
Une fois dans la vallée, il faut traverser le Solliat pour rejoindre l’autre versant, celui du Mont Tendre. De retour dans la montée, je suis déjà plus à l’aise avec l’effort qu’elle exige plutôt qu’avec le lâcher prise que m’inflige la pente. Un petit coup d’œil rapide à la météo sur nos téléphones avant de rejoindre la forêt, car oui, parfois la technologie a du bon.
L’ascension terminée, les chemins ondulent de nouveau entre les sapins. Je laisse les écarts se creuser entre la tête du peloton et moi. Seule au milieu des arbres, je m’arrête. C’est à ce moment que j’ai fait la meilleure rencontre du voyage, rien. Un silence comme jamais. Il n’y a pas un oiseau, pas de vent, aucune route à proximité, pas un avion dans le ciel qui me parvient entre les cimes gonflées de neige, il n’y a personne d’autre que moi. Je pourrais disparaître et me fondre dans la neige. La neige elle, retient tous les sons qui tenteraient de venir casser l’instant suspendu. Un grand et beau vertige muet.
Nous finissons par trouver une cabane ouverte où dormir… mais sans bois de chauffage. Il nous faut soit repartir pour s’abriter ailleurs du froid annoncé, soit aller chercher du bois. Étant visiblement adeptes des groupes de un, les gars partent l’un après l’autre, l’un cherchant une solution pour la nuit, l’autre cherchant l’un ou inversement. Je me retrouve donc toute seule dans la cabane à 0° avec cartes, balise gps, téléphones, bouffe, couvertures de survies et la vague impression d’avoir déjà lu pareille histoire en me disant que ces gens étaient vraiment des ânes. J’allume un timide feu dans le poêle avec ce que je trouve autour de la cabane et j’essaye d’organiser le lieu pour la nuit. La lumière décroît et aucun des deux trappeurs en herbe ne répond à son prénom quand je tente de les appeler. Après plus d’une heure je vois revenir ces deux grands gamins à ski, pas peu fier de leur expédition. Je décide de les occire à la hache plus tard étant donné qu’ils ramènent du bois. Quand la température devient correcte, on partage nos rations de pain et de fromage autour d’une soupe fumante. Contrairement à la nuit passée, la température redescend vite dès que le feu décroît. On met en place des quarts de nuit pour alimenter le feu toutes les heures. Vers minuit je me réveille avec l’impression d’avoir de la fièvre, je touche alors mon Thermarest et il est brûlant. Dans un sursaut je m’écarte du poêle avec mes affaires. Les gars se réveillent au même moment. Le poêle est incandescent et nous crache aux oreilles un rugissement métallique. La fonte est rouge et l’ambiance pesante. Après avoir évoqués deux ou trois théories plus loufoques et inutiles les unes que les autres, on décide de le surveiller et d’attendre en croisant les doigts. Le feu fini par se calmer et nous laisse nous rendormir. Au matin, retour à la normale. Nous laissons aux prochains passants de quoi faire un feu et repartons sous un ciel toujours plus bleu.
Je commence à réussir à manœuvrer mes skis sans grande confiance mais en y prenant enfin un peu de plaisir. On apprendra plus tard que cette nuit là, la température a flirté avec les -25°, il faut croire que le Mont Tendre aime le froid mordant.
A bout d’une heure et demie, nous arrivons dans la Combe des Amburnex. La vue est saisissante sous ce soleil qui nous réchauffe. Devant nous le terrain de jeu est immaculé, chacun peut choisir sa route et il y en a pour tous les goûts. Les courbes sont douces et nombreuses, sans embûche, sans sapin, ni souche, ni ravin, un peu de répit dans cet apprentissage laborieux.
Malheureusement pour moi, le répit est de courte durée. Nous arrivons sur les pistes de ski de fond. Des pistes damées, mot savant pour dire «pistes toutes plates, dures comme du bois, avec pleins sillons qui font déraper les skis». C’est vrai que «damées» c’est plus court. Le pire dans cette affaire c’est qu’il y a plein de gens qui savent faire du ski là-dessus. L’angoisse. C’est à ce moment bien précis que les gars «oublient» alors de m’attendre à un croisement. Décidément ils tiennent assez peu à la vie. Heureusement, comme dans un film Disney, les chansons agaçantes en moins, je croise un vieux savant qui m’indique alors la direction à suivre entre piste et hors-piste. Je rumine et continue. Je ris aussi un peu en repensant à la phrase du vieux suisse avec son accent «Vous leur direz de ma paaart qu’ils sont dégueuuulaaasse» (preuve que j’en ris encore). Quelques centaines de mètres plus loin je retrouve mes deux lâcheurs qui papotent tranquillement avec un couple de Suisses. J’attends aimablement que les deux suisses s’en aillent avant de balancer ma soufflante et on reprend la route dans un parfum d’embrouille. Heureusement pour eux comme pour moi, un peu plus loin nos routes se séparent pour quelques temps puisqu’ils font une petite descente hors-piste pendant que je continue vers notre objectif du soir, quittant moi aussi un peu la route pour retrouver la neige intacte. Un besoin urgent de solitude et d’un air de Neil Young dans les oreilles. Quand je pars d’habitude je n’ai à suivre personne et personne ne me suit. Pas de rythme ou de cadence autre que la mienne, pas de route imposée, juste une décision à chaque croisement. Seule, je retrouve mon rythme et mon calme.
On se retrouve un peu plus loin sur la route, le refuge du soir est proche. Nous arrivons aux Pralets à la tombée du jour. Les dernières lueurs rougeâtres enflamment au loin les aiguilles du midi.
Au chalet, il y a de l’eau, l’électricité et plusieurs poêles! C’est l’opulence et nous en profitons pour faire un tournois de Yam’s dont nous ne révélerons pas les scores par soucis de discrétion.
À l’étage on se couche sur de vrais matelas en mousse et nous sombrons assez vite dans un sommeil réparateur sans feu démoniaque. Le lendemain matin, il est temps d’amorcer le retour vers Mouthe. On nous conseille alors un itinéraire à travers la forêt pour ne pas recroiser notre chemin de départ. Direction les Bégnines sous un ciel bas, chargé de brumes qui ne demandent qu’à descendre davantage. La montée est bien raide et nous la terminons à pied dans une neige épaisse. Arrivé dans la combe du Couchant avec la ferme des Bégnines au loin, la vue est fascinante. Quelques rayons de lumières déchirent le ciel gris et massif pour venir caresser les courbes blanches immaculées qui s’étirent devant nous. Il y a du Caspar Friedrich dans ces brumes aux lueurs romantiques. Sans doute pour moi, une des plus belles vues de ce périple. Nous atteignons alors les 1500m, point le plus haut de la traversée. Preuve si l’en est, que les hauteurs valent toujours la peine que l’on se donne du mal pour les atteindre.
En début d’après-midi, nous arrivons aux Grands plats, les bien nommés. Le paysage est panoramique sur les vallées en contre-bas. Le bleu du ciel a repris ses droits et accompagne maintenant nos traces dans la neige fraîche.
Nous attaquons ensuite la descente vers la vallée du Joux. Nous attendent alors (enfin surtout moi) 500 mètres de dénivelé qui descendent à travers la forêt sur une neige tassée et parfois verglacée. Heureusement au fur et à mesure des jours qui s’égrainent j’ai appris à freiner et en dernier recours à me jeter dans le premier tas de neige qui passe. Raphaël a la présence d’esprit de m’attendre au bon moment pour m’éviter de choisir la mauvaise route et finir dans le cours d’eau un peu plus bas. Le chemin devient carrément cabossé et je termine à pied pour économiser mes forces. Nous traversons la rivière du Joux alors gelée et pour une fois je perçois bien mieux l’avantage d’être derrière le groupe. Si les gars la passent, la glace tiendra. Une fois la route du Bois d’Amont traversée, nous reprenons la longue ascension en forêt vers le Mont Risoux. Je perçois une petite fatigue chez mes compagnons de voyage grâce aux mots subtils qu’ils me laissent dans la neige.
Un peu plus tard, plus de messages, mais des traces de Lynx toutes fraîches. De légers flocons volettent et ont déjà recouvert les traces de skis des garçons, mais pas les traces de pattes du lynx. Je m’arrête et j’attends, respirant à peine. Je reste plusieurs minutes à scruter et à tendre l’oreille, mais rien. Je me dis qu’il doit m’observer, me sentir, m’entendre, mais l’imagination fait le reste, à défaut de pouvoir croiser son regard. Après 16 kilomètres à ski et un dénivelé cumulé de 1000 mètres, nous trouvons une cabane pour passer la nuit. Pas de Yam’s pour cette fois. Le poêle chauffe et les couvertures de survie servent de volet aux fenêtres. Nous profitons du ciel débordant d’étoiles et du calme gelé qui nous entoure, puis retrouvons nos tables en guise de lit et nos sacs de couchages. Ah oui ! C’est la saint Valentin. À la pensée de tous ces gens bien habillés et parfumés, qui s’entassent en ce moment même dans des restaurants bondés, le nez sous mon sac, j’ai ri. Chacun son truc.
Le lendemain, le temps n’est vraiment pas à la fête. Entre bruine et vent, nous trouvons une neige trempée qui accroche les skis. La journée s’annonce compliquée. Nous prenons la direction des Thomassettes en empruntant mes chères et tendres pistes de ski de fond. Le paysage n’est pas vraiment sauvage, il a plutôt l’air docile des zones de «loisirs sportifs». Chez les Aubert, nous retrouvons les chemins qui sillonnent les pentes montagneuses jalonnées par de nombreuses cabanes et rejoignons l’abri repéré aux environs de 14h.
Il faut reprendre notre routine, couper le bois, faire partir le feu dans l’âtre, s’installer, enlever nos affaires trempées pour les faire sécher puis pelleter la neige pour avoir de l’eau. En plus de cela, les gars doivent creuser la neige pour rendre l’accès à la porte de la cabane, un peu moins scabreux. La pièce est gelée, le thermomètre affiche 0° mais l’humidité ambiante rend la chose pénible. Une fois ces tâches accomplies, la température grimpe doucement et nous pouvons enfin nous poser un peu. L’endroit semble encore habité par l’âme de l’ancien gardien, un géant de près de deux mètres qui vécut ici en ermite durant des décennies. Cette pensée nous laisse admiratifs et un peu songeurs. Cette fois-ci, on se refait un Yam’s pour profiter de notre dernière soirée. Nous reprenons notre système de quarts pour la nuit, histoire de maintenir une température correcte. Le bâtiment est mieux isolé que les précédents. Vers 1h00 du matin, il fait franchement trop chaud… 20 degrés ! Nous pouvons dormir en oubliant les quarts.
Dernier matin. Le temps s’est dégradé et la neige ne nous laissera pas repartir avec autant de facilité. Elle accroche par endroits, glisse soudain, puis dérape quand elle se fait glace. Le craquage nerveux viendra d’Hervé que j’entends pester au loin après une série de chutes exécutées avec brio. J’avoue, j’ai ri. J’ai passé tellement de temps à me vautrer et à me relever que je m’y suis habituée voire même désensibilisée, un peu comme chez un allergologue. La méthode Coué par l’éloge de la chute. On entend l’eau ruisseler à travers la forêt, quelques sons qui nous étaient pour le moment étranger. Puis nous retrouvons les alpages du début, le ruisseau, les clôtures, la ferme, le vallon.
Je garde égoïstement mes distances avec les gars, juste histoire de revenir à mon rythme au monde urbanisé, de me laisser ré-apprivoiser par ce qui fait l’ordinaire. Un dernier regard vers les forêts de sapins et le chemin parcouru. Puis, je m’active un peu, à midi il y a fondue savoyarde au Liadet et il faut bien avouer que nous fantasmons dessus depuis un petit moment. Celle-ci sera à la hauteur de nos attentes. Puis vient le temps de la route du retour vers Brest, des paysages qui filent et s’aplanissent à la mesure que la neige fond. Après 80 kilomètres à ski, quelques 2000 mètres de montées cumulés et autant de descentes, c’est devant chez Raphaël que je glisse une ultime fois sur une plaque de verglas et tombe sur une pierre qui me laissera un hématome d’une taille et d’une teinte plus qu’honorable. Comme quoi, il n’y a pas grand risque à partir à l’aventure, puisque c’est souvent en bas de chez soi qu’il nous arrive le pire, comme l’ennui, ou une bordure de pelouse en granit…
Super!!!
Merci beaucoup 🙂
J’ai beaucoup ri! Bravo pour la retranscription de l’ambiance…on s’y croirait! Superbes clichés.
Si c’est drôle c’est donc que j’ai au moins réussi ça… Et je considère que c’est déjà pas mal ^^ Merci pour le commentaire!
Bravo pour ce récit et les photo et avec l’humour en plus !
Merci pour la remarque vis à vis de l’humour qui est pour moi une notion essentielle à la retranscription de ce genre d’expériences 🙂
Le Jura (massif) est un lieu extraordinaire pour la randonnée nordique, habitant à Pontarlier, en hiver plusieurs fois par semaine nous randonnons. Je connais pratiquement toutes les cabanes? Mais je voudrais vous informer que dans les cabanes suisses, plus particulièrement dans le Risoux , il est interdit d’y passer la nuit. La Police suisse est très sévère. D’autre part dans le secteur des Bénignes il y a une grande zone protégé totalement interdite, il est prudent de se renseigner.voici le lien https://www.zones-de-tranquillite.ch/
Merci pour le lien!
Pour notre part nous n’avons pas été ennuyé car nous n’avons quasiment croisé personne et que ce sont les habitants du coin qui nous ont conseillés telle ou telle cabane selon notre état de fatigue. Mais en effet il faut rester vigilant.
C’est super bien raconté, mais à vivre c’est encore mieux.J’y retournerai bien l’hiver prochain. Très beau texte, merci Morgane.
Signé l’un des deux ânes de cette aventure !
Je re-signerai bien, même avec des ânes (dont soit dit en passant je faisait partie), ça me fait pas peur ^^
Très beau récit d’une traversée du Jura que je connais déjà bien mais qui me donne déjà l’envie de rechausser les skis. L’aventure n’est jamais très loin pour ceux qui veulent s’en donner la peine.
Bonnes prochaines randonnées nordique pour Morgane.
Pascal
Merci pour le commentaire!
Contente que le récit vous ait plu et donné envie de repartir.
Morgane
très beau récit, juste une petite remarque: une prochaine fois, utilise du matériel approprié. Quand je vois tes chaussures sur les photos je comprend que techniquement c’était compliqué…
Merci pour la remarque Philippe mais je fais du 34 ^^ Mes pieds ont oublié de grandir! Alors pour le matos c’est sûr que c’est souvent pas top je vous l’accorde.. Malheureusement j’ai rarement le choix 😉
Super Morgane ! Belles découvertes que ces cabanes pour aventuriers ; sinon, j’attendais des photos de toi en bas des descentes, la tête dans la neige et les skis emmêlés 😉 Merci pour ce récit très vivant.
Great story and photos, Morgan. I feel inspired to get my skis on again this winter!
Une belle aventure! Ça donne envie, malgré les chutes! Les photos sont magnifiques 🙂