Grand départ ce matin. Nous quittons le Chili pour traverser les pistes boliviennes aussi réputées pour leurs beautés que leurs difficultés. Le Sud Lipez : LA route mythique des cyclos en Amérique du sud. Voici le récit des quatre premiers jours de notre aventure, qui en compte 18. Challenge.
Le Sud lipez en trois mots
Le Sud Lipez, ce sont vingt jours de vélo sur pistes, à haute altitude, en autonomie quasi totale, des ravitaillements en eau parfois tous les deux jours, un vent qui égale celui de Patagonie, un soleil qui frappe le jour de ses puissants UV, et des nuits à -15°C en ce début d’hiver. Nous partons chargés comme des bourricots, les sacoches remplies de vivres pour dix jours, jusqu’à San Juan de Rosario, où nous savons pouvoir acheter des aliments de base. Nos repas se résumeront à de l’avoine, des fruits secs et des graines la matin et le midi, plus un féculent le soir.
Jour 1 : Le contexte nous intimide sans nous faire reculer
Le départ est tardif suite au passage à la douane. Nous partons enfin et dix km à peine roulés Noémie crève encore ! Il restait un de ces patchs autocollants que j’ai eu la bêtise d’acheter avant le départ, et qui ne valent pas un clou. Noémie déjà anxieuse (mais pleine de courage) en s’engageant sur ce parcours, décompresse et éclate, moitié de peur moitié de rage. L’incident est vite réglé mais la côte qui nous attend nous ralentit plus que nous le pensions. 43 km séparent San Pedro de Atacama de la bifurcation qui aboutit à la frontière bolivienne. 43 km grimpant de 2400m à 4600 m d’altitude. Dès le départ c’est dur et ça fait mal. 5 km/h alors que nous sommes à plat sur du bitume ! Pire, nous ne sommes pas acclimatés à l’altitude et passés 3000 m notre cœur s’affole terriblement ! Tous les 500 mètres, une pause s’impose. Allongés sur la route nous tentons de reprendre notre souffle. On ne mange pas tant notre corps est sursollicité par l’effort ; c’est aussi un signe précurseur du mal aigu des montagnes. La tranche de pain ingurgitée nous donne à tous deux la nausée. Je ressens des vertiges et le besoin impérieux de m’arrêter sous peine de malaise vagal. J’ai une pensée pour nos amis cyclos Mélanie et Vincent qui nous devançaient et nous prévenaient :
« Partez affûtés pour le sud Lipez, ce n’est pas que du plaisir. »
Dans les moments difficiles on pense à ceux qu’on aime…
Pour se motiver en ce premier jour nous en sommes réduits à nous fixer pour objectif le panneau de signalisation suivant. Comme toujours il annonce attention, pente raide. Merci pour l’info. L’heure tourne et la nuit tombe à 18h30. Nous n’arriverons pas à la frontière ce soir. Encore moins au refuge où l’on peut faire le plein d’eau. Nous avons presque écumé nos deux litres respectifs et nous voilà maintenant en bien mauvaise posture, et ce dès le premier jour ! Ça promet. L’air très sec d’altitude doublé d’un soleil souverain assoiffent nos bouches et décharnent nos muqueuses. Gerçures et epistaxis entrent en jeu rapidement.
Pris par le temps nous montons la tente au bord de la route, collés à l’évacuation d’eau asséchée pour s’abriter du vent. Le rempart de pierre construit, c’est tout habillé que nous nous glissons dans nos sacs de couchage. Noémie s’endort sans manger alors que j’écris ces mots. Épuisés, vertigineux, faibles cognitivement. Nous ne sommes qu’à 4000 m d’altitude mais l’effort brutal sans acclimatation aucune nous a bousculés. Nous ravitaillons notre eau en stoppant un chauffeur poids lourd. Bienveillant il insiste pour nous offrir deux litres de lait. La polenta et l’avoine n’en seront que meilleurs. Nous allons devoir rationner les repas, calculés avec précision, pour rattraper ce jour supplémentaire. En espérant que cela aille mieux pour la suite.
À trois heures du matin des bruits de pas qui claquent sur le bitume me réveillent. Un homme court à 4000 mètres d’altitude en direction de San Pedro de Atacama ! Effrayé je sors et attache les vélos par réflexe. Après réflexion je me souviens que nous campons juste au delà de la zone de couverture téléphonique. En cas d’accident en amont, il faut redescendre jusqu’ici pour appeler de l’aide. En effet l’homme s’arrête 200m en aval et dégaine, haletant, son portable. Moi qui ai le sommeil plombé d’ordinaire, mon système d’alerte et de vigilance s’est réactivé.
Jour 2 : Entrée en Bolivie et début de la piste
Réveil tardif. La journée d’hier nous a abattus. La cœur bat toujours bien vite, mais j’ai confiance en nos capacités d’adaptation. Nous avons sans aucun doute surestimé nos forces, et cela nous coûte une journée. Heureusement pour le rationnement, nous avons très peu faim, aussi ne nous mettons-nous pas en danger pour la suite. Ce matin nous trouvons notre souffle mais l’allure est toujours faible : 3,5 km/h de moyenne. A chaque pause tous les 300 à 500 mètres nous nous étalons sur la chaussée pour reprendre haleine. Arrivés à la bifurcation la première piste nous accueille pour le poste frontière bolivien. Ça me fait quelque chose d’entrer dans un nouveau pays après sept mois au Chili et en Argentine.
Passeports tamponnés, la piste descend toujours vers le refuge de la lagune blanche, où nous pouvons remplir nos bidons. Il fait grand beau mais le vent est déjà de la partie et ne plaisante pas. Nous longeons le Sairecabur, « la montagne de la pluie », le grand frère du volcan Licancabur, dont la pente nord plus douce se parsème de graminées couleur d’or. Les premières vigognes montrent le bout de leur nez et s’écartent prudemment de nous, galopant sous les nuages lenticulaires. Et déjà apparaît Laguna Blanca, où nous prenons notre ration d’avoine quotidienne.
Notre tente est posée dans une ruine au pied d’un volcan de 6000 m. Devant, la lagune blanche est recouverte d’une fine pellicule glacée. Le sable, la roche, les étoiles scintillantes. Le premier refuge est derrière nous à 10 km, de l’autre côté du lac, mais déjà on se sent seuls au monde. Le froid est saisissant. Dans nos sacs de couchage, nous nous allongeons entièrement vêtus : chaussettes, caleçon long, t-shirt mérino, polaire, doudoune, buff et bonnet s’amoncellent sous les plumes du sac de couchage. Nous les jumelons et nous collons l’un à l’autre en cuillère. La position réchauffe et réconforte. Avant de fermer les yeux je lance une boutade à Noémie.
Si on entend quelqu’un courir devant la tente cette nuit, je paie ma bouteille de champ’ !
Hier en montant nous retrouvions le semi-remorque en panne, dont le chauffeur nous avait surpris en dévalant la pente à 3h du matin. La situation s’était entendue après coup mais nous avait sacrément fichu la frousse. Cette fois cela ne risque pas d’arriver. À minuit je suis réveillé en sursaut par Noémie : « J’ai entendu un bruit. »
Un instant plus tard les petits pas sautillants se font entendre derrière la tente. Peu de doute : c’est un renard ! À la cadence des déplacements agiles sur le sable, l’identité du rôdeur est dévoilée. Il a flairé notre polenta. Nous le chassons à grand renfort de grognements rauques pleins de testostérone, mais le rusé revient à la charge par l’odeur alléché. La nuit va être longue… J’apprends patiemment à dissocier le pas feutré de l’omnivore de celui du vent qui balaie le sable, fait crisser la tente et exacerbe mon imagination déjà fertile. Mon cerveau paramétré, je m’endors paisiblement. Noémie vient de gagner une bouteille de champagne.
Jour 3 : Des ruines de Laguna Blanca aux thermes de Los Polques
Le réveil est rude. Glacial. Il fait bien trop froid à 5h du matin pour s’activer comme on en a l’habitude. On inverse le planning : p’tit dèj d’abord, packetage ensuite. On peine à se réchauffer et alors qu’à 7h du matin il fait jour nous sommes loin d’être prêts. Nous partons finalement à 8h sur une piste en très bon état. La pente se raidit après 10 km mais dans l’ensemble les conditions sont excellentes : la piste est tassée, il fait grand bleu, et le vent nord-ouest tourne enfin sous sa dominante sud-ouest à 10h, quand nous entamons la côte. Ce petit vent dans le dos sur le sud Lipez est une bénédiction. On se sent légers. On ne se rend pas compte à quel point il soulage notre effort et pourtant, nous savons combien il est dur de lui faire face. Après 4000 km en Patagonie à subir le vent de nord-ouest, je prends ça comme une récompense et nous filons heureux, dévalant le désert de Dali. Les roches volcaniques levées sur la pente de sable donnent une atmosphère surréaliste, liant les gris, l’ocre et le rouge ferreux des falaises, au ciel azur habillé d’un immense nuage lenticulaire sans bord.
Nous arrivons à Los Polques, hameau au bord de la Laguna Chalviri, qui doit son existence à la résurgence géothermique transformée en thermes pour les touristes. Nous retrouvons la vingtaine de 4*4 et leurs occupants faisant trempette dans l’eau à 40°C. Clemente (prononcez Clémenté), septuagénaire gardant l’entrée des toilettes, vient à notre rencontre. Il est intrigué par nos vélos et nous pose cent questions. Éreintés par notre journée nous rêvons de nous mettre au chaud et de nous reposer.
– « Nous avons entendu qu’il est possible de récupérer les restes de la nourriture prévue pour les touristes. »
– « Attendez qu’ils soient tous partis. »
Une heure plus tard nous sommes invités à entrer. Un plat de légumes cuits, chou-fleur, carotte, oignon, pomme de terre, haricot, tomate, s’offre à nous. Nous sommes ravis et dévorons sans tarder. À mi-chemin de notre festin la cuisinière revient les mains pleines de deux assiettes de riz, de crudités surmontées d’un œuf au plat. Tout en mangeant on ne peut retenir un fou-rire. De décontraction. De soulagement. Du bonheur de recevoir ce geste si réconfortant que tout homme connaît : sustenter sa faim. Nous avons emmené de quoi manger cinq petits déjeuners, neuf déjeuners et cinq dîners. Le reste nous devrons le trouver comme aujourd’hui dans les refuges.
En attendant de demander où dormir nous allons profiter des thermes, en compagnie de Clemente et de la cuisinière. Royal. Il fait 5°C dehors en plein soleil sans prendre en compte le vent, et l’eau est brûlante à souhait. Bain japonais. L’eau est parait-il miraculeuse, tout au moins riche en sels minéraux. Et en soufre, mes poumons en font les frais. La piscine à débordement, sans prétention, ouvre sur un panorama à couper le souffle : le salar, la lagune, les volcans, les vigognes. La tête m’en tourne. Nous dormirons dans la salle de restaurant, à condition d’être partis à 6h, avant l’arrivée des premiers touristes.
Jour 4 : Une journée en enfer
Départ à 7h30 de Los Polques au bord du lac Chalviri, alors que les 4*4 débarquent déjà en masse pour leur bain thermal du matin. Ils arrivent tous du nord et passés 9h il n’y a plus grand monde. La piste est très bonne, nous progressons lentement mais sûrement. En pleine montée notre GPS indique 4807 mètres d’altitude ; nous n’avons jamais gravi le sommet français et voilà qu’un nouveau projet s’ajoute sur notre bucket list. Émus, nos pensées s’envolent vers notre famille et nos amis habitants l’Hexagone. La journée est courte pour le programme prévu, aussi reprenons-nous vite la route. Nous avons pris le risque de n’embarquer qu’un jour d’eau, devons donc impérativement franchir le col, redescendre jusqu’à la Laguna Colorada, la longer sur cinq km, puis choisir entre deux options : poursuivre sur 11km jusqu’au refuge de l’autre côté du lac, ou dévier de notre trace sur deux km pour atteindre le hameau de Huayajára, logé au pied du volcan. La première option est plus stratégique, nous maintient sur notre axe et nous place bien pour la journée suivante où la même problématique se posera : tracer en un jour à l’hostel del Desierto, ou bivouaquer avant, impliquant de transporter 10 litres d’eau supplémentaires, et autant de kilos. Juste avant le col un autre choix se pose : dévier ou non sur une mauvaise piste pour admirer les geysers de Sol de Mañana. Le temps joue contre nous et nous avons déjà vu les geysers de Tatio au Chili, pourtant j’insiste sur les conseils d’autres blogueurs cyclo-voyageurs passés par là avant nous.
En arrivant nous percevons les fumerolles qui jaillissent d’une terre sableuse jaunâtre déformée en cratères. Elles dégagent une sensation de puissance, crachant leur fumée par à-coups à forte pression sous la résistance de la croûte terrestre. Une forte odeur de soufre envahit douloureusement mes petits poumons d’asthmatique. Stupéfait par ce spectacle je pose ma bécane pour enregistrer quelques plans vidéos. Au fond de chaque cratère flotte une boue grise épaisse, qui bout littéralement. Paysage lunaire. Nous sommes les seuls sur le site et aucune barrière ne nous retient. Approche à pas de loups. Nous nous frayons un chemin parmi les trous de ce gruyère explosif. Prudence tout de même, une touriste est morte l’an dernier aux geysers de Tatio en regardant d’un peu trop près une fumerolle. Les cratères sont bien visibles mais de petits trous ici et là sifflent un petit cri strident, saccadé, interrompu par de lourds craquements inquiétants et des bouffées de fumées toxiques. Nous marchons sur une bombe.
Passée l’exaltation nous nous réfugions dans un mini château fort pour une courte pause déjeuner à l’abri du vent. Les 4800 mètres d’altitude dissuadent d’y passer la nuit. Hélas les vigognes et les hommes sont passés par là et y défèquent, à l’abri du vent pour les premiers, des regards pour les seconds.
Notre thé et notre avoine avalés nous enfourchons à 14h, déjà bien tard nous en avons conscience. La piste est maintenant difficile. Tôle ondulée, sable épais et pierres ralentissent nos roues. La piste principale rejointe nous marquons une micro pause pour être efficients : Noémie enregistre les waypoints pour la cartographie alors que je remets un coup de pompe dans sa chambre à air arrière. À droite le col, à gauche la frontière chilienne. Tout droit, notre futur immédiat. La route est rude mais nous parvenons bon gré mal gré à rouler en maintenant nos roues sur les meilleures traces, celles les plus empruntées par les 4*4. Atteindre le cerro Pabellón nous prend deux heures, avant d’entamer la vraie descente. La vue surplombant la laguna Colorada est magique, et bien que pressés on s’arrête pour tirer quelques clichés. Au pied de la lagune, à la bifurcation, nous croisons le dernier 4*4. Le soleil est bien bas. Bien trop pour nous permettre de rejoindre le refuge de jour. Comme d’habitude dans ces situations stressantes, Noémie décuple ses forces et je n’arrive plus à la suivre. Je ne sais où elle puise ses ressources. Elle m’éblouit chaque jour. Nous prenons à gauche et aussitôt pédalons dans une terre si épaisse que nous devons marcher. Nous cherchons la bonne trace mais chacune est plus molle que l’autre et l’on s’enlise inexorablement. J’enrage, ce n’est vraiment pas le moment. Cinquante mètres plus loin nous reprenons le pédalier avec peine mais chaque tour de roue exige de forcer. Impression de rouler les deux pneus crevés. Tôle ondulée et sable s’associent pour nous rendre la tâche plus difficile.
Le soleil a disparu derrière le volcan et le froid s’empare de nous. Je me retourne pour voir l’ombre monter sur les collines à l’est, de l’autre côté du lac. Le compte à rebours à commencé. Bientôt le rose magnifique inonde la vallée mais cette fois nous sommes loin d’une soirée romantique, des belles lumières à immortaliser sur pellicule photo. Nous le savons tous les deux, il nous reste trente minutes de lumière. Nous passons la bifurcation pour Huayajára, et je fais le mauvais choix : celui de poursuivre, sachant bien que nous devrons pédaler de nuit. Je compte sur les indications d’une bikeuse qui commentait avec précisions le mini guide référent pour le sud Lipez. Jusqu’ici toutes ses indications, qui datent de l’an dernier, se sont avérées justes. Elle annonce que les 11km à venir sont toujours cyclables et même plutôt bons, voire parfois confortables. Pourquoi ne pas la suivre cette fois-ci encore ? Pourtant jusqu’au bout nous n’aurons droit qu’au sable et à la tôle ondulée. Il faut avouer que de nuit choisir la bonne trace est loin d’être évident. Et elle a franchi cette portion au petit matin, après une bonne nuit de repos. Nous sommes exténués après déjà 9h de vélos, et l’anxiété dans la nuit s’y met pour rendre ce final très désagréable. Nous regretterons ce choix risqué tant nous devrons puiser dans nos ressources physiques, mais plus que tout mentales, émotionnelles et psychologiques. Les angoisses de Noémie la prennent en otage et passée une violente crise elle parviendra à retrouver confiance, à sentir l’endroit immobile en elle, où nulle peur ne pénètre jamais. Jamais je ne l’ai vue se dépasser comme elle l’a fait aujourd’hui. Je suis fier d’elle, et j’ai mal de l’avoir malmenée par ce choix du risque. Elle m’a suivie pour ne pas me décevoir. Elle n’a pas conscience de l’admiration que j’éprouve pour elle. La prudence, de mise dans ce contexte, aurait dû être requise à cette heure tardive. Nous gémissons de douleur chaque fois que, déstabilisés par un sable plus épais, nous tombons sur le côté et devons rattraper le guidon alourdit par les sacs suspendus, la roue avant décollée du sol. Nous pleurons tous les deux. La température chute, nous enfilons notre doudoune, nos bonnets, allumons notre lampe frontale. Et nous continuons coûte que coûte. Il n’y aucune autre possibilité, aucune alternative. Nous comptons les kilomètres, et finalement apercevons une vague lumière lointaine : le refuge de Laguna Colorada. L’espoir renaît.
Magnifique texte
Toujours la plume de Thésée qui s’exprime, inspirée (par sa moitié 😉
Oufissime. On rêve et on avance ! 🙂 Continuez comme ça !
Merci Mat’ ! Eprouvant mais riche, cette aventure a du goût ! Merci de nous soutenir !
un seul mot : « ADMIRATION » et une bonne étoile pour vous accompagner
Merci Anne-Marie, on accroche directement l’étoile sur nos vélos ! 🙂
Superbe et félicitation pour ce périple.
Merci Laurence, et on n’a encore rien vu 🙂
Pas de mot auusi fou et grandiose que votre belle aventure!!!! Bravo et encoreeeeee?
Merci du soutien, c’est notre moteur ! 🙂
Superbe récit de voyage, on attend la suite…
Patience…:-)
Je dis toujours que des paysages comme ça, ça se mérite… et bien on peut dire que vous les méritez! Beau récit je m’y voyait tant vous racontez bien votre parcours 🙂 Courage pour la suite les amis et profitez bien c’est vraiment cool ce que vous faites 😉
Plus que les paysages, sur le sud lipez on a mérité toutes nos douches (3 en 18 jours…!), on prend conscience du grand luxe de notre vie à l’européenne !
vous nous faites rêver….continuez 😉
Vous êtes incroyables. je vous envoie tout mon soutien pour cette magnifique aventure. Je lirai avec plaisir la suite de votre périple.
Une ortho de l’Oise
Yes ça fait plaisir d’avoir de vos nouvelles ça change des réponses habituelles : « moi oui ça va… » 🙂 Le récit est super et votre aventure doit l’être encore plus. Je vous souhaite tout plein de courage et vous fait de gros bisous ! Au fait Maëline marche ! Gros bisous de nous 3 !!
Bonjour, bravo pour votre parcours et vos partages.
une expérience folle, quel courage, ça me donne des envies 🙂
tout de bon pour vous
Merci pour ce beau moment d’évasion ! Bon courage à vous c’est magnifique ce que vous faites !
Voici une belle aventure qui nous permet de voyager le temps d’une pause ! Bravo à vous !
Vous succitez toute notre admiration, + que la performance sportive, votre force de volonté qui vous mène toujours +loin, toujours + haut, toujours aux extrêmes de vos limites. Bravo à tous les 2.
Bravo, c’est émouvant et envoutant. Comme quoi, ça vaut le coup de se lâcher dans l’écriture autant que dans l’aventure. Merci de partager ces moments… Bon courage et encore bravo ….Warior de la mort!!!!