Du Col de Rousset à Lans-en-Vercors : GTV en 2 jours
La GTV est l’acronyme de « Grande Traversée du Vercors », une appellation un peu « mot-valise », ou plutôt « sac à dos », car ce sentier de grande randonnée, appelle à l’itinérance… mais en y regardant de plus près, il y a de nombreuses traversées du Vercors… La plus connue, est celle qui relie le sud au nord du plateau calcaire ou inversement, c’est-à-dire qui trace une sente entre le Diois et les Quatre Montagnes.
D’ailleurs, si on souhaite pousser la logique itinérante dans ses derniers retranchements, l’ultra grande traversée du Vercors, relie la ville de Die à la capitale des Alpes : Grenoble.
Plus modestement, j’ai décidé pour ma « Super » Traversée du Vercors, de relier, le Col de Rousset à Lans-en-Vercors à pied en 2 jours. Plus précisément, mon programme fut le suivant :
- Partir d’Aventure Nordique, la petite boutique qui monte, qui monte…, en stop jusqu’au point de départ de la randonnée, c’est-à-dire le Col de Rousset.
- A partir du Col de Rousset, rentrer à pied, jusqu’à Aventure Nordique, c’est-à-dire à Lans-en-Vercors.
- Un programme en 2 jours avec un bivouac entre-les deux.
Le but étant de suivre, en partie le GR91, le sentier de Grande Randonnée, qui traverse la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors, du Col de Rousset (Drôme) à Corrençon-en-Vercors (Isère), puis de marcher sur la partie nord du massif du Vercors, de Corrençon-en-Vercors, via Villard-de-Lans, puis rejoindre la commune de Lans-en-Vercors.
Je vais vous détailler tout cela, dans les lignes qui suivent, mais ce que j’insinue, c’est que vous pouvez construire votre « propre traversée » et qu’il en existe plusieurs. Voici quelques idées :
- Du Vallon de Combeau à Corrençon-en-Vercors
- De Chatillon en Diois à Corrençon-en-Vercors
- Du Col de Rousset à Corrençon-en-Vercors
- Du Col de Rousset à Saint-Nizier-du-Moucherotte
- De Die à Grenoble
- Du plateau d’Ambel, via Font d’Urle à Corrençon-en-Vercors.
- Vous pourriez aussi construire un itinéraire qui passe par le massif des Coulmes, et faire le tour de la corniche nord du Vercors et cetera…
Je vous invite à visiter le site officiel des GTV qui recense les différents itinéraires en mobilité douce, que ce soit à pied, à cheval, en VTT…
Itinérance à travers le plateau : aux origines de l’Aventure Nordique
Le Vercors, est plus qu’un plateau, c’est une succession de vallées, de vallons, mais aussi de crêtes, de falaises, de creux, de dolines, de scialets et de monts. La construction de ma traversée du Vercors s’est échafaudée en deux phases et deux étapes à travers ce terroir montagnard.
Le déplacement : en stop et à pied
J’ai souhaité partir d’Aventure Nordique sans utiliser mon propre véhicule à moteur, donc le stop s’est imposé tout naturellement. Il n’y a pas de transport en commun qui relie la partie nord au sud du massif. Pour le dire simplement, il n’y a pas de bus qui relie l’Isère à la Drôme, ou de Villard-de-Lans à Die. L’option du taxi est envisageable, mais il est préférable de partir en groupe, pour optimiser le coût. En solo, le trajet n’est pas rentable. Si vous cherchez un taxi, je vous conseille de contacter Altitude Taxi qui connait le Vercors comme sa poche.
L’idée de débuter depuis le magasin d’Aventure Nordique est tout est un symbole, car AN est LE spécialiste de l’itinérance, alors quoi de mieux que de la pratiquer à partir du camp de base ? Les origines d’AN se sont construites sur le Vercors. Après de nombreuses traversées, incursions et immersions, été comme hiver, AN est né grâce aux itinérances réalisées dans le Vercors. AN s’est ensuite installé au cœur du massif karstique… Je vous laisse lire le « qui-sommes-nous » et vous comprendrez-mieux l’histoire de la petite boutique, qui monte, qui monte…
En clair, il était plus que naturel pour moi de partir du camp de base, de traverser le Vercors à pied, pour mieux revenir à domicile… L’intervalle a permis une immersion et une reconnexion à la passion du bivouac, de la randonnée en itinérance et à ce territoire d’exception, écrin de notre activité professionnelle.
J’ai donc fait le métier, sac sur le dos, à parcourir les parties sauvages des hauts-plateaux, mais aussi, des zones plus urbanisées et humanisées sur la partie nord du Vercors, qui sont aussi très séduisantes.
Le parcours : au cœur du Parc Naturel Régional du Vercors
Ma traversée s’est construite sur un même territoire, le Vercors, mais sur « deux zones » relativement distinctes :
La partie Sud, à cheval sur les départements de la Drôme et de l’Isère, plus précisément, à l’intérieur de la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors, où, il n’y a ni village, ni route. C’est la partie la plus sauvage et isolée, propice à la déconnexion de l’Homme moderne et à la reconnexion à la nature préservée. Les activités principales sur le territoire de la réserve, c’est le calme, la quiétude, le bruit du vent sur les pins à crochets, mais aussi le pastoralisme, la recherche scientifique, la sylviculture, la randonnée et la chasse… Cette zone est comprise entre le Col de Rousset et Corrençon-en-Vercors. C’est le tracé du GR91 qui permet de traverser ces mythiques hauts-plateaux.
La partie Nord de cette virée à pied m’a fait relier la station de Corrençon-en-Vercors, à la ville de montagne de Villard-de-Lans puis le village de Lans-en-Vercors. Cette zone est aussi appelée le secteur des « Quatre-Montagnes », qui consiste dans cette randonnée pédestre, à parcourir le « Val de Lans », ou ce qu’on peut désigner comme « la vallée de Lans » ou Lans « sur un plateau » composé de deux bourgs de moyenne montagne : Villard-de-Lans et Lans-en-Vercors. La majorité de la distance sur ce parcours, s’effectue en partie sur la Via-Vercors, une voie douce de montagne qui relie les communes de cette partie nord du massif. Cette piste suit le tracé que le tram empruntait, autrefois, de Grenoble à Villard-de-Lans.
Traversée du Vercors en 2 jours : 60 km, 99% de sentiers, 1% de route
GTV Jour 1 : de Lans-en-Vercors au Col de Rousset
Vendredi 24 mai 2024, après une journée de travail-passion chez Aventure Nordique, situé au 586 route de Villard, 38250 Lans-en-Vercors, j’opte pour le stop afin de relier le Col de Rousset. Evidemment, cette fin d’après-midi, la pluie est de la partie pour m’accompagner jusqu’au début de soirée à mon point de bivouac. Je remercie les gentils automobilistes (deux au total) qui m’ont véhiculé sur les 55 kilomètres qui séparent notre magasin à la station Drômoise.
Je suis arrivé à environ 19 heures à la station du Col, mais 5 km séparent le Col du Rousset du plateau de Beure, véritable point de départ de mon itinérance pédestre. Sous la pluie, j’ai suivi la route, en supposant que je pourrais à nouveau être repris en stop, mais à cette heure déjà tardive, c’était être un peu optimiste. J’ai donc parcouru les cinq kilomètres sous les gouttes, sous forme de mise en jambes, avant d’emprunter la première montée depuis le parking de Beure, qui file au Belvédère offrant un panorama sur le Grand Veymont, avant d’entamer la descente au Pas des Écondus, puis la remontée de la Combe Male en direction de l’abri de Pré Peyret. Après environs 2 heures de marche sur le GR93, je décide de poser le sac et d’installer la tente à quelques encablures du refuge et du Pas de Chabrinel.
Je m’estime heureux, d’avoir assez rapidement et sous la pluie, parcouru « autant » de kilomètres, afin d’être prêt pour débuter le lendemain, ma longue randonnée en direction du nord qui me feront parcourir les 45 derniers kilomètres. Je viens d’en parcourir 10.
Jour 2 : de Pré-Peyret à Lans-en-Vercors
Après une nuit calme, parsemée de silence, de quelques gouttes et du chant des oiseaux, je prends le départ du GR91 à environ 6h30 du matin. C’est un des meilleurs moments de la journée, pour profiter de la quiétude des lieux, de la fraicheur et éventuellement d’entrevoir des animaux… Pré Peyret, c’est aussi le lieu où les sentiers de grandes randonnées, le GR91 et le GR93 se croisent.
Je prends le cap vers le nord, en suivant scrupuleusement la trace qui se faufile entre estives, pins à crochets, lapiaz… Au mois de mai, les pâturages sont fleuris, dénudés de brebis provenant du sud de la France. Tout est calme à la Grande Cabane, à La Chau, puis je croise quelques randonneurs à proximité de l’abri de la Jasse du Play. Je fais, un arrêt devant le cairn de Gérald Taylor, initiateur du Parc Naturel Régional du Vercors (association Vercors Nature). En ce début de journée, le plus haut sommet du massif est recouvert d’un léger manteau neigeux, fraichement tombé la nuit précédente. Je fais une vraie première pause à Tiolache du Haut, bien que je me sois auparavant réapprovisionné en eau fraîche, coulant dans les sources de La Chau et celle de la Jasse du Play. L’eau est rare est précieuse sur les hauts plateaux. J’ai bien évidement filtré mon eau pour la rendre potable, avant de la boire…
Tiolache le Haut, c’est un peu le point de bascule, parce qu’après tu descends, le long canyon des Erges qui te fait gentiment glisser vers Pot du Play, la grande plaine de Darbounouse, puis Carrette et finalement Corrençon. Je suis toujours sur le GR91.
La prairie de Darbounouse est magique. Mais c’est aussi un second point de bascule. A partir d’ici, tu retrouves, un semblant de civilisation. Ici et là, tu croises, de loin, des randonneurs qui partent à l’assaut des hauts-plateaux… Tu rencontres des bipèdes qui font l’aller-retour depuis Corrençon ou peut-être, Bois Barbu. Mais tout reste encore calme.
Je décide de faire une pause, pour me ravitailler, faire sécher la tente et les affaires humides, tester du matériel et profiter des lieux.
Puis Carrette, sa cabane lovée sous les falaises calcaires du Grand Pot. Ici, c’est le royaume des randonneurs à la journée. Ensuite le sentier s’élargit et te fais croiser plus de monde, te permet de franchir la ligne symbolique du 45° degré de latitude nord. Il te reste alors 5000 km avant d’atteindre le pôle Nord. Aujourd’hui, mes ambitions sont moindres, puisque j’ai décidé de rallier Lans-en-Vercors situé à 15 km environ, après en avoir avalé 25.
De Carrette, 45 minutes me séparent de Corrençon-en-Vercors, son golf et son charmant village encore préservé.
Au village, j’ai deux options, soit poursuivre ma quête sur le GR91, soit choisir l’option, plus tranquille qui me fera relier la Via-Vercors qui longue le commencement de la rivière Bourne dans le Val-de-Lans.
Je choisis l’option deux, considérant que j’ai déjà bien œuvré, et je me réserve l’option 1 pour une prochaine escapade. D’autant que je ne connais pas parfaitement, tous les chemins de l’option 2 qui depuis le village de Corrençon-en-Vercors me font remonter le Vallon de la Narce, pour m’amener au Col du Loirin, afin de relier le GR de Pays du tour des Quatre Montagnes qui glisse tranquillement vers la Tancanière et le Villard-de-Lans. Ensuite, j’allonge ma foulée sur la via douce par le Val Molière, passe à proximité des Geymonds, le Bois Noir, pour ensuite bifurquer à la Croix du Vercors. Je suis alors à cinquante mètres du camp de base, et j’ai alors la surprise d’être accueillie par Marion qui était en mission à la petite boutique toute la journée du samedi, pendant que je crapahutais sur les sentiers. Chacun son métier, enfin chacun son tour.
Ce jour 2, j’ai parcouru 45 kilomètres en 9 heures, 893 mètres de dénivelé positif, 1499 mètres de dénivelé négatif.
Liste de mon équipement : traversée des Hauts-Plateaux du Vercors à pied en 2 jours
Pour réaliser cette traversée du Vercors à pied, j’ai opté pour du matériel ultraléger. A titre indicatif, voici la liste de mon équipement de randonnée et de bivouac que vous trouverez sur nos différents sites Aventure Nordique, Monrechaud.com et Monbivouac.com
Le poids total de mon équipement de bivouac est d’environ 6 kg, lorsqu’on ne compte que ce qu’on insère dans le sac à dos, en excluant les chaussures, et une partie des vêtements. A cela il faut rajouter 3,35 litres d’eau, ce qui fait un poids total d’environ 9 kg.
Réponses à vos questions les plus courantes au sujet de la traversée du Vercors :
Quand faire la traversée du Vercors ?
Toute l’année ! Il est possible de traverser le massif à toutes les saisons. L’hiver, il faudra vous équiper de skis de randonnée nordique, pour profiter des joies de la glisse et si vous n’êtes pas skieur, vous pourrez effectuer cette randonnée itinérante avec des raquettes à neige. Au printemps, vous profiterez de la belle floraison et de la quiétude des lieux. L’été, à la belle saison, vous profiterez des longues journées, pour explorer les recoins du plateau. Vous partagerez l’estive avec les bergers et les chiens de troupeaux et les sentiers avec d’autres randonneurs.
Combien de temps pour réaliser la Traversée du Vercors ?
Tout dépend de votre point de départ et d’arrivée, mais aussi de votre forme physique et de votre projet. Par exemple, si vous souhaitez réaliser le parcours complet de Chatillon-en-Diois, à Corrençon-en-Vercors, soit 53 km et 1850 mètres de dénivelé positif, comptez 3 jours de randonnée. Un parcours à découper en 3 étapes :
- Jour 1 : Chatillon-en-Diois – Pré Peyret
- Jour 2 : Pré Peyret – Jasse du Play
- Jour 3 : Jasse du Play – Corrençon
Si vous débutez votre itinérance :
- au Col de Rousset jusqu’à Corrençon, comptez 2/3 jours,
- au Valon de Combeau à Corrençon, comptez 2/3 jours.
Pour les plus sportifs et endurants, il est possible de relier le Col de Rousset à Corrençon (35 km – 850 D+) en une journée, mais cette partie du Vercors se prête merveilleusement bien à la flânerie, à la balade immersive et aux excursions exploratives… Sur les Hauts-Plateaux, vous serez hors du temps, profitez-en ! A vous de construire votre propre Aventure !
Est-ce que la traversée du Vercors est difficile ?
Le cheminement ne comporte pas difficultés techniques, de passages difficiles, mais suivant la saison et les conditions, le mauvais temps peut rendre l’orientation délicate, voir impraticable sans carte et instruments de navigation. D’apparence facile, c’est une randonnée exigeante, qui nécessite de la vigilance pour s’orienter sur des sentiers parfois peu marqué ou piégeur par temps de brouillard. L’éloignement des villages et des routes et l’isolement peut être une difficulté ainsi que la ressource en eau qui est rare et à débit variable suivant les sources et points d’eau.
Quel est le point le plus haut du Vercors ?
Le point le plus haut du massif du Vercors, est le Grand Veymont. Ce sommet culmine à 2341 mètres d’altitude. Il est situé sur la commune de Gresse-en-Vercors, qu’il domine depuis le haut de ses falaises calcaires. Son flanc Ouest prend racine dans le périmètre de la réserve naturelle des hauts-plateaux du Vercors. Cette montagne est accessible depuis sa partie sud, à partir du Pas des Chattons et au nord depuis le Pas de la Ville.
Quel GR sur la traversée du Vercors ?
Il s’agit du GR91, le sentier de grande randonnée qui traverse le Vercors, du nord au sud du massif, de Saint-Nizier-du-Moucherotte à Brantes dans les Baronnies Provençales. En complément du GR91, le GR93 permet d’explorer une autre partie du massif du Vercors : Plateau d’Ambel, alpage de Font d’Urle, Rousset, Pas des Econdus, Archiane…. Les GR de pays, « Tour des Quatre-Montagnes » et « Tour du Vercors Drômois » permettent de découvrir le territoire du Parc Naturel Régional du Vercors.
Abris et refuges sur les Hauts-Plateaux du Vercors ?
Les refuges non-gardés, souvent situés à proximité de sources et de points d’eau. Il s’agit de cabanes rustiques, permettant de passer une nuit à l’abri des intempéries. Ces cabanes sont équipées d’une table, de chaises, d’un plancher pour poser votre matelas et d’un poêle à bois pour chauffer la pièce ou pour faire bouillir de l’eau. Ces abris sont très fréquentés, je vous conseille d’emporter dans votre sac à dos, une tente, pour le bivouac. Le bivouac, c’est la quiétude et la certitude de dormir au calme et au son de la nature vertacomicorienne.
Petits conseils : si vous dormez en refuge, rapportez tous vos déchets y compris vos bouteilles de verre. Il n’y a pas d’éboueurs qui montent ramasser vos détritus, ni vos excréments et papier-toilette autour des cabanes. Les lingettes et les serviettes hygiéniques ne sont pas biodégradables. Ne laissez pas de traces de votre passage !
Camping ou Bivouac sur les Hauts-Plateaux ?
La législation sur la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors autorise le bivouac de 17 heures à 9 heure du matin. Cela signifie que vous avez le droit de poser votre tente à la fin de la journée, après votre randonnée et ensuite, vous devez la démonter avant 9 heures, sans laisser de traces. Cela signifie que le camping est interdit, c’est-à-dire que vous n’avez pas le droit de rester plusieurs jours au même endroit. Il est interdit de faire du feu et de randonner avec votre chien. La réserve naturelle des hauts-plateaux est un lieu protégé : les animaux, la faune et la flore nécessitent que nous respections tous les règles.
Points d’eau et les sources sur les Hauts-Plateaux ?
Dans la réserve naturelle des Hauts-plateaux, l’eau est rare et précieuse. Vous constaterez qu’il n’y a pas de rivières, de lacs et de points d’eau importants. Ce territoire d’exception est ponctué de sources, souvent situées près de refuge ou des bergeries. En fonction de la saison, de la fonte des neiges ou des dernières pluies, l’eau est disponible en quantité variable et limité. Avant de partir, il est donc préférable d’emporter avec vous de quoi vous hydrater et vous renseigner sur le débit des sources.
Le Parc du Vercors met à jour régulièrement un bulletin « info sources » qui recense les sources et les points d’eau de la réserve naturelle nationale des Hauts-Plateaux du Vercors ainsi que les quelques sources à débit régulier à proximité de la réserve. Le bulletin est mis à jour en fonction de la tournée des gardes qui arpentent la réserve. Ce bulletin n’est donc pas journalier.
La qualité de l’eau n’est pas surveillée, ni contrôlée et se situe à proximité de pâturages. Il est vivement conseiller de traiter et de filtrer l’eau récoltée afin de la rendre portable.
Quelles cartes pour randonnées dans le Vercors ?
Les cartes IGN Top25 à l’échelle 1/25 000 vous accompagneront pour vous orienter sur le massif et sont indispensables pour trouver votre chemin dans les parties les plus sauvages de la réserve naturelle des hauts-plateaux du Vercors. Pour traverser les hauts-plateaux du Vercors, il faut vous équiper des cartes suivantes :
- 3236OT – Villard-De-Lans, Mont Aiguille, PNR Vercors
- 3237OT – Glandasse, Col de la Croix-Haute, PNR Vercors
Il s’agit des cartes « standard », c’est-à-dire en papier, mais sachez qu’il existe des cartes en papier imperméable, plus résistante à l’humidité et donc plus résistantes aux déchirures :
- 3236OTR – Villard-De-Lans, Mont Aiguille, PNR Vercors – Résistante
- 3237OTR – Glandasse, Col de la Croix-Haute, PNR Vercors – Résistante
Pour vous informer et vous préparer à la GTV, il existe le guide « Tours et Traversées du Vercors, du Diois et des Baronnies » qui vous permet d’organiser vos étapes et votre votre randonnée itinérante à pied. Ce topo guide est édité par la FFRP.
J’espère que ce compte-rendu et informations sur la grande traversée vous permettrons de construire votre propre aventure au cœur du massif du Vercors. Si vous avez des interrogations concernant la GTV, les Hauts-plateaux, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaires. Je vous souhaite de belles itinérances !
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