Bonjour, nous allons vous parler de notre traversée Ouest-Est du Nord de la France, en vélo électrique solaire !
Notre voyage a démarré à Dinan, en Bretagne. Nous descendons le long de la Rance, et déjà les premiers dépaysements se produisent avec des falaises se jetant dans l’eau.
Notre première journée nous mène au Mont Saint-Michel, afin d’attraper la Vélomaritime. Nous profitons d’un magnifique coucher de soleil sur la baie, récompense de l’effort consenti.
Le lendemain, nous découvrons avec plaisir le parcours ombragé et à l’écart de la circulation de l’Eurovélo 4. C’est un vrai plaisir que d’avancer à son rythme, sur un revêtement de qualité, sans avoir à se soucier de la circulation. Le parcours est pittoresque, et nous croisons d’autres couples ou familles venus pédaler pour quelques heures ou quelques jours. Et à raison !
Étant sur une ancienne ligne de chemin de fer, le dénivelée est doux. Nous décidons après Vire, de couper vers Caen et nous lancer à l’assaut de la Suisse Normande. Découverts sous la pluie, les pâturages nous faisaient penser aux alpages, et la brume persistante a su magnifier cette atmosphère ! En tendant l’oreille, nous aurions presque pu entendre les marmottes (qui n’ont pas pensé à nous amener du chocolat… ).
Étant du type malchanceux, nous arrivons à Caen le 15 juillet à 11h pour traverser un pont… fermé pour travaux depuis 8h le jour même, et ce pour 15 jours. Tant pis, allons pour un détour !
Nous longeons ensuite la côte Normande jusqu’à Honfleur, où nous rentrons dans les terres pour rejoindre le marais Vernier. Quelle beauté que de découvrir ces toits de chaume avec la glaise fleurie posée au sommet. C’est vraiment une façon agréable de contourner le pont de Normandie. Et pourquoi se priver, le bac sur la Seine à Quilleboeuf est gratuit !
Nous traversons la belle campagne Normande, avant de redécouvrir la mer. Changement d’ambiance, la côte d’Albâtre se mérite !
Chaque ville de bord de mer permet de découvrir un petit port avec sa plage (de galets, nos pieds témoignent !) , puis en fin de ville, la falaise nous invite à regagner de la hauteur.
Mention spéciale au passage entre Criel et le Tréport, ou à peine au sommet de la falaise, nous rebasculons. Un train à crémaillère nargue nos efforts. Heureusement, la vue mérite le coup d’œil !
Ces montagnes russes nous mènent jusqu’à la baie de Somme, où nous pique-niquons en regardant les phoques faire leur sieste sur un banc de sable, jusqu’à ce qu’ils soient poussés en mer par la marée.
La côte d’Opale dévoile un nouveau visage avec des plages de sable et une dénivelée qui s’amoindrit. La France subit un premier épisode de canicule… enfin, il paraît, car il faisait frais où nous étions !
C’est ainsi que nous abordons Calais et ses monts.
Une erreur de parcours (à Tape-Cul… qui porte bien son nom) nous a mené dans un sentier VTT, peu praticable pour nos vélos ! Après être tombés, avoir déchargé puis rechargé les bagages pour passer une barrière, nous pouvons profiter de la vue magnifique ! Pas besoin de franchir la Manche pour se retrouver dans le Yorkshire !
Notre parcours français se clôture par les plages de sable fin de Dunkerque, qui se poursuivent à l’identique côté belge… si ce n’est qu’un tramway les longe sur toute leur longueur. Nous ne résistons pas à l’envie d’aller jusqu’à Bruges pour y déguster une bonne gaufre (les bières sont également très bonnes ! ). Le canal est agréable, avec ses arbres qui poussent penchés! Heureusement pour nous, Eole aura été clément.
En 900 km nous avons découverts de nombreux paysages; la mer du Nord est un terrain de jeux bien plus diversifié que nous imaginions ! La France est belle, et ses sentiers de qualité incitent à la découvrir!
Laisser un commentaire