En cette fin juillet, nous voilâmes partis dans les Pyrénées sur un trek de 4 jours autour du Mont Perdu depuis le cirque de Gavarnie, un itinéraire aérien qui me faisait de l’œil depuis quelques temps. Au premier jour, nous levons le camp en direction du cirque de Gavarnie, celui-ci est encore à l’ombre mais les premières lueurs viennent progressivement le baigner de lumière, les cascades alimentées par la fonte des neiges, nous en mettent plein les yeux.
Les premiers randonneurs se font encore rares et nous arrivons aux fameuses échelles du Saradet, un chemin aérien qui nous mènera rapidement à la Brèche de Roland.
La beauté et la réputation de ce cirque n’est plus à faire.
La foule présente à la brèche est là pour en témoigner. Nous traversons la brèche et décidons de poser notre camps, certes un peu tôt mais nous préservons nos forces.
Après un départ matinal, nous sommes les premiers à franchir le pas des Isoards.
Nous choisissons de faire un écart à l’itinéraire et prenons un chemin en balcon, celui-ci étant plus sûr vis-à-vis des névés. Quelques heures plus tard, nous apercevons le chemin du Mont Perdu et notre ascension commence. Après un gros effort à travers les rochers, la neige et les éboulis, la récompense arrive, une vue magnifique sur les vallées françaises et espagnoles.
Nous entamons la redescente , de là, nous voyons quelques alpinistes espagnols descendre le névé de notre itinéraire de départ, leur rapidité et leur aisance sur la neige me laisse dubitatif.
Nous continuons notre descente et posons notre camp non loin d’une cascade, nous en profitons pour faire une petite baignade détente.
Après un bon lyophilisé, un orage imprévu pointe le bout de son nez, de nombreux éclairs et de grosses rafales de vents viennent pimenter notre nuit, nous avons une petite pensée pour les alpinistes qui ont choisi de bivouaquer au sommet du Mont Perdu. Pour varier les plaisirs, nous empruntons un autre chemin aérien, celui du GR11 qui nous offre une magnifique vue sur le canyon d’Anisclo.
Quelques passages délicats dont un en dalle humide équipé d’un câble métallique digne d’une via-ferrata et un autre sous une cascade pour nous rafraichir les idées.
Nous voilà au col d’Anisclo, nous descendons dans la vallée de Pineta et empruntons le chemin de la cascade de Tormosa, un chemin sinueux se terminant par quelques pas de désescalade et une cascade à couper le souffle.
Le revers de cette belle cascade est que le pont n’est plus praticable, l’orage de la veille engendrant une crue rendant l’accès au pont très hasardeux, nous voilâmes dans l’obligation de faire un détour, ce qui nous vaudra une nuit dans la vallée plutôt qu’une nuit au refuge de Tuquerouye. En cette dernière journée, départ matinal oblige pour rattraper le retard, nous remontons la vallée et atteignons le lac du Marboré avec une magnifique vue sur le Mont Perdu et son glacier.
Nous nous attaquons à la brèche de Tuquerouye et son refuge, un refuge non gardé très bien équipé, on y trouve de tout, de la couverture au reste de vin rouge, nous n’aurons pas la chance d’y passer la nuit. La descente se fait sans encombre et nous rejoignons le cirque de Gavarnie par la Hourquette d’Alans et arrivons à l’heure prévu pour faire un bon restaurant et récupérer tous les calories perdus. Une magnifique aventure que je recommande pleinement
De la bombe !!!
Génial mais moi je me contente de les peindre, ces magnifiques cascades. Bise
C’est magnifique ! Bravo Richard